La principale activité physique d’un auteur consiste à être assis sur une chaise et à taper avec le bon doigt sur la bonne touche de son ordinateur, au bon moment. Autrement dit, nous avons sensiblement la même activité physique qu’un Flanby.
L’an dernier, j’ai été épaté par la forme physique de ma mère, qui a 87 ans et qui marche six kilomètres par jour (coucou maman ! 😉). Je me suis alors dit que cela me ferait du bien de marcher un peu, moi aussi. Je m’y suis mis et j’y ai pris goût.
Et puis, un jour, après avoir parcouru 10 km, j’ai eu envie de me lancer un défi : participer au semi-marathon de Paris (le 3 mars prochain) en marchant. Mon objectif : être classé, et donc parcourir les 21 km en moins de 3 heures, c’est-à-dire à une vitesse supérieure à 7 km/h.
Jusqu’à présent, quand j’intervenais dans une classe pour parler de mon roman Une fille en or et qu’un élève me demandait “Est-ce que vous êtes sportif ?”, je répondais “Pas la peine d’être sportif pour se mettre dans la peau d’une sportive !” Désormais, je nuancerai mon propos. Et si je devais écrire le livre aujourd’hui, j’y introduirais des moments vécus, comme ces petites douleurs qui apparaissent lors d’un effort physique, qu’il faut gérer, puis qui disparaissent souvent après quelques kilomètres. Des petites choses qu’on ne peut vraiment connaître que si on les a vécues…