Cure de jouvence

Je suis né au XXe siècle et, d’une certaine manière, je suis resté à l’âge du papier.

J’utilise mon ordinateur et mon téléphone pour mes recherches, pour envoyer des mails et pour regarder des films, mais je ne suis pas sur les réseaux sociaux. Enfin, « je n’étais pas », car l’autre jour mon épouse m’a dit : « Tu devrais quand même avoir un compte Instagram. Cela permettrait à tes jeunes lecteurs de suivre ce que tu fais, et ils pourraient te contacter plus facilement qu’avec ton site… »

Je n’étais a priori pas convaincu, mais je me suis dit « Pourquoi ? Ca ne coûte rien d’essayer… » Je viens donc de créer un compte public Instagram, que j’approvisionnerai au fur et à mesure de mes publications et de mes interventions.

Pour y accéder, c’est ici !

Ca va marcher…

La principale activité physique d’un auteur consiste à être assis sur une chaise et à taper avec le bon doigt sur la bonne touche de son ordinateur, au bon moment. Autrement dit, nous avons sensiblement la même activité physique qu’un Flanby.

L’an dernier, j’ai été épaté par la forme physique de ma mère, qui a 87 ans et qui marche six kilomètres par jour (coucou maman ! 😉). Je me suis alors dit que cela me ferait du bien de marcher un peu, moi aussi. Je m’y suis mis et j’y ai pris goût.

Et puis, un jour, après avoir parcouru 10 km, j’ai eu envie de me lancer un défi : participer au semi-marathon de Paris (le 3 mars prochain) en marchant. Mon objectif : être classé, et donc parcourir les 21 km en moins de 3 heures, c’est-à-dire à une vitesse supérieure à 7 km/h.

Jusqu’à présent, quand j’intervenais dans une classe pour parler de mon roman Une fille en or et qu’un élève me demandait « Est-ce que vous êtes sportif ? », je répondais « Pas la peine d’être sportif pour se mettre dans la peau d’une sportive ! » Désormais, je nuancerai mon propos. Et si je devais écrire le livre aujourd’hui, j’y introduirais des moments vécus, comme ces petites douleurs qui apparaissent lors d’un effort physique, qu’il faut gérer, puis qui disparaissent souvent après quelques kilomètres. Des petites choses qu’on ne peut vraiment connaître que si on les a vécues…