Un grand honneur !

Chaque année depuis dix ans, le collège Saint-Erembert, à Saint-Germain-en-Laye, organise pour ses élèves un concours d’écriture sur un thème donné : à la fin de l’année, les meilleures nouvelles sont publiées dans un recueil. Les enseignants m’ont fait l’honneur d’être le parrain de l’édition 2024/2025. Le thème en est « Résister et persévérer » et la nouvelle devra avoir un fond historique.
Vendredi dernier, j’ai rendu visite aux élèves. Je leur ai parlé de mon parcours et de la manière dont je concevais mes romans et mes albums historiques.
Pour illustrer mon propos, je leur ai présenté en avant-première quelques pages de mon prochain livre, L’Evadé de Belle-Île. Cet album racontera l’histoire de la tristement célèbre colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer, où les enfants étaient si maltraités que le lieu a été surnommé le « bagne pour enfants ».
Le livre, magnifiquement illustré par Piero Macola, paraîtra en mars 2025 aux éditions des Eléphants.

S’adapter

En ce mois d’octobre 2024, le magazine Je lis déjà ! reprend le texte et les images de Il y avait une maison. Cela offre à l’album une seconde vie, lui permettant de toucher de nouveaux lecteurs.

A l’occasion de cette adaptation, je me suis amusé à répertorier les différentes formes prises par mes livres : traductions, pièce de théâtre, boîtes de jeu ou encore livre audio. Pour les retrouver, c’est ici !

Une bédé en préparation

L’écriture, c’est comme la musique, le dessin, la danse, la cuisine ou le sport : on peut apprendre tout seul, en autodidacte, mais cela va souvent plus vite avec un professeur. Les ateliers d’écriture servent à cela.

Il y a trente ans, pour apprendre à écrire des articles de journaux, j’ai suivi les cours du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes.

Il y a sept ans, pour améliorer ma technique d’écriture des romans, j’ai suivi la Master Class de John Truby.

Et il y a sept mois, j’ai eu envie d’apprendre à écrire des scénarios de bande dessinée, un genre littéraire que j’apprécie beaucoup comme lecteur mais que je n’ai encore jamais pratiqué comme auteur. J’ai donc suivi la formation dispensée par l’écrivain et scénariste Arnaud Delalande.

Et voilà, mon premier scénario est maintenant terminé ! Il est entre les mains expertes de l’illustrateur Paul Bona, avant une mise en couleur par Muge Qi.

A suivre…

Un trophée de plus pour Betty

Betty Robinson est vraiment Une Fille en or ! Le roman, qui raconte l’histoire vraie de la toute première championne olympique d’athlétisme, en 1928 à Amsterdam, poursuit sa moisson de prix littéraires : le livre est le lauréat 2024 du prix Vendée’Lire. Il a été choisi parmi une sélection de pas moins de 14 ouvrages. Merci aux lecteurs des collèges privés de Vendée !

Jamais un sans deux…

L’année dernière, mon album Te Souviens-tu Marianne ? avait été sélectionné pour le Prix franco-allemand pour la littérature de jeunesse. En 2023, le prix était remis à un album pour la jeunesse. Je m’étais rendu à Sarrebruck pour la remise du prix et, même si je ne l’avais pas eu, j’avais beaucoup apprécié l’accueil, les discussions avec les membres du jury, la cérémonie, l’organisation, et le principe même du prix : créer des liens entre l’Allemagne et la France autour des livres pour la jeunesse.
En 2024, le prix sera remis à un livre documentaire. Et Pas bêtes les plantes !, illustré par Jean Mallard et paru aux éditions Sarbacane, fait partie de la shortlist. Au plaisir de se revoir, Sarrebruck !

Un double honneur !

Pas bêtes, les plantes !, mon livre sur l’intelligence des plantes illustré par Jean Mallard et paru aux éditions Sarbacane, vient d’être doublement honoré. D’abord, il fait partie de la sélection 2024 du prestigieux prix « Le Goût des Sciences », décerné par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ensuite, la Foire du livre pour la jeunesse de Bologne l’a sélectionné pour une exposition regroupant 70 livres « remarquables » (ce n’est pas moi qui le dit, c’est Bologne!) parus dans le monde entier et parlant de la protection de notre planète. Un double merci !

Persévérance

Il y a un an, j’étais tout sauf un sportif. Et puis j’ai découvert la marche rapide (à plus de 7km/h), je me suis entraîné, j’ai progressé, j’ai pris du plaisir certains jours et j’ai souffert d’autres jours, et en septembre dernier je me suis inscrit au semi-marathon de Paris, un peu par défi, un peu pour voir si j’étais capable, à 56 ans, de repousser mes limites.

L’épreuve a eu lieu dimanche 3 mars 2024, et c’était loin d’être gagné. Mais j’ai tenu : j’ai maché les 21,097 km en 3h00mn14s, ce qui fait de moi un « finisher » de l’épreuve.

Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que je vois un parallèle entre la marche à pied et l’écriture. Tout le monde sait écrire (marcher) et tout le monde peut un jour se dire « puisque je sais écrire (marcher), je suis capable de faire un roman (un semi-marathon). » En réalité, c’est plus compliqué que ça. D’abord, l’écriture littéraire (la marche rapide) n’est pas naturelle : il ne s’agit pas juste d’aligner des mots (de mettre un pied devant l’autre). Cela s’apprend, se travaille, se perfectionne. Ensuite, aller au bout d’un roman (d’un semi-marathon) est une épreuve de longue haleine. On ne peut y parvenir sans un bon entraînement. Il faut écrire (marcher) tous les jours, même quand on n’en a pas envie, même quand on doute de soi. Car il est facile de se décourager et d’envisager l’abandon : cinquante pages (cinq kilomètres), c’est long, et pourtant c’est si peu par rapport à un roman entier (à un semi-marathon). Mais quel bonheur et quelle fierté quand, après tant d’efforts, on écrit le mot « fin » (on franchit la ligne d’arrivée) !

Lorsque je vais dans des classes, j’explique aux élèves que la principale qualité pour devenir écrivain est la persévérance. Mon expérience sur le semi-marathon m’a montré qu’il en allait de même pour la marche rapide et la course à pied, et pour tous les sports en général. Mais c’est également vrai, je pense, pour tous les métiers artistiques et de très nombreuses activités humaines, dès lors qu’on souhaite les pratiquer à fond. Persévérance !

Cure de jouvence

Je suis né au XXe siècle et, d’une certaine manière, je suis resté à l’âge du papier.

J’utilise mon ordinateur et mon téléphone pour mes recherches, pour envoyer des mails et pour regarder des films, mais je ne suis pas sur les réseaux sociaux. Enfin, « je n’étais pas », car l’autre jour mon épouse m’a dit : « Tu devrais quand même avoir un compte Instagram. Cela permettrait à tes jeunes lecteurs de suivre ce que tu fais, et ils pourraient te contacter plus facilement qu’avec ton site… »

Je n’étais a priori pas convaincu, mais je me suis dit « Pourquoi ? Ca ne coûte rien d’essayer… » Je viens donc de créer un compte public Instagram, que j’approvisionnerai au fur et à mesure de mes publications et de mes interventions.

Pour y accéder, c’est ici !