Ecrire un livre, c’est un peu comme faire un gâteau : il faut des ingrédients, une recette et un peu de savoir-faire.
Fort de ce constat, le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil a demandé à plusieurs auteurs et autrices quelle était leur recette. Cela donne une série de vidéos intitulée “En Cuisine”.
Pendant trois mardis, je me suis rendu au collège Sainte-Thérèse, situé au Mesnil-Saint-Denis, dans les Yvelines. Alexandra Campe, professeure de français d’élèves de 5e, m’avait invité pour que j’organise un atelier d’écriture avec ses élèves sur le thème des Jeux olympiques. Et puisqu’avant de devenir auteur pour la jeunesse j’ai été journaliste, j’ai décidé de leur faire écrire un article sur un champion ou une championne olympique.
En amont de la première séance, les collégiens ont dû choisir, en binôme, un athlète et faire des recherches sur internet : qui est-il ? Qu’a-t-il gagné ? Pourquoi a-t-il marqué l’histoire des Jeux ? Quelle a été sa vie ?…
Lors de la première séance de deux heures, j’ai commencé par expliquer ce que contenait un article : le texte, les encadrés, le titre, le chapeau, les photos et les légendes… Ensuite, les élèves ont décrit l’épreuve olympique remportée par leur champion en essayant d’y mettre un maximum de vie, à la manière d’un reportage. Lors de la deuxième séance, ils ont imaginé une interview fictive avec le sportif. Enfin, lors de la dernière séance, ils ont travaillé sur les titres et les intertitres, le chapeau, et ils ont mis en page leur travail pour qu’il ressemble à un vrai article de journal.
Le résultat a été à la hauteur de l’investissement des élèves et de leur enseignante dans le projet : superbe !
Pour en savoir plus sur les ateliers d’écriture que j’organise, c’est ici.
Je viens de recevoir les exemplaires d’auteur de Choquant !, le livre sur les vêtements que coécrit avec Eléonore Cagneau-Derache, illustré par Matthieu Méron. Et je suis choqué : il est trooooop beau !!!! (comme diraient mes enfants…) Non, sincèrement, c’est vraiment un magnifique livre.
Rendez-vous en librairie le 27 octobre, pour vous faire votre propre opinion !
Si vous m’avez envoyé un message dernièrement par le biais de ce site, et que je ne vous ai pas répondu, ce n’est pas parce que je suis un malotru : c’est parce que j’ai eu des problèmes de messagerie…
Normalement, le problème est réglé. Alors à bientôt !
J’aime beaucoup intervenir dans les classes, que ce soit à l’occasion de prix littéraires ou parce que des enseignants s’intéressent à l’un de mes livres.
Cette année, je suis inscrit sur ADAGE (Application Dédiée À la Généralisation de l’Éducation artistique et culturelle), l’application qui permet à des auteurs de proposer des interventions et à des enseignants de les inviter. Il suffit de taper “Philippe Nessmann” pour retrouver ma fiche.
L’avantage, c’est que la rémunération pour l’intervention est entièrement prise en charge par le Pass Culture, pour tous les élèves dès la 6e. L’établissement scolaire n’a que les frais de déplacement à payer (j’habite en région parisienne).
J’ai grandi parmi les plantes : mon père, horticulteur, tenait la jardinerie “Le Bon Jardinier” à Ingersheim, près de Colmar. Ma mère l’aidait à la vente et je les rejoignais souvent. L’une des odeurs les plus fortes qu’il me reste de mon enfance – ma petite madeleine de Proust – est celle chaude et humide des serres où poussaient les géraniums tout juste repiqués. Depuis quelques années, de nombreuses études scientifiques tendent à montrer que les plantes sont moins bêtes qu’on ne le pense : elles possèdent les mêmes sens que nous, communiquent, ont une forme de mémoire, sont capables de résoudre des problèmes… Plusieurs livres destinés aux adultes parlent de “l’intelligence” des plantes, mais il n’en existait pas encore pour la jeunesse. Avec le livre Pas bêtes les plantes !, j’aimerais rendre hommage à la fois aux plantes et à mes parents, qui m’ont fait les aimer. Merci Papa ! Merci Maman !
Ecrire un texte n’est pas facile. La probabilité pour qu’il devienne un livre et se retrouve en librairie est mince. Et celle pour que ce livre ait une belle et longue vie l’est plus encore. Mais tout ceci n’est rien en comparaison des spectacles vivants et des films…
Il y a six ans de cela, Louise Morel, une jeune actrice et metteuse en scène de théâtre, a eu envie d’adapter Le Village aux mille roses, le conte que j’ai écrit après les attentats du 13 novembre 2015.
Après six années d’écriture, de mise en scène, d’invention de jeux d’ombre, de création de décors et de costumes, de répétitions et de recherche de financements, la pièce est maintenant prête à être jouée à Toulouse, au théâtre du Grand Rond-Point, du 15 au 22 novembre 2023.
Je souhaite une longue vie à l’adaptation de Louise Morel et j’espère qu’elle tournera dans d’autres théâtres de France, pour permettre à un maximum d’enfants de la découvrir.
Mercredi 28 juin 2023, à 14 heures, la salle de la Comédie Française, à Paris, était comble : plus de sept cents enfants et adultes avaient pris place pour assister à la finale nationale des Petits Champions de la lecture.
Sur scène, il y avait vingt huit personnes : les quatorze enfants vainqueurs des finales régionales et les quatorze auteurs des romans choisis par les enfants.
Et puisque Julia, la vainqueur de la région Bourgogne-Franche-Comté avait choisi de lire un extrait de Te Souviens-tu, Marianne ?, j’étais donc sur scène.
Le journaliste Christophe Barbier, en tant que maître de cérémonie, a invité les enfants à venir au micro l’un après l’autre et leur a posé quelques questions. Puis l’enfant a eu trois minutes pour lire l’extrait choisi de la manière la plus vivante possible.
Julia, qui avait beaucoup répété, a été au top ! Elle a notamment lu le poème de Marianne Cohn, Je trahirai demain, et c’était très émouvant.
Après le passage des enfants, auteurs et autrices ont répondu à quelques questions puis le jury, présidé par Suzie Morgenstern, s’est retiré pour délibérer. Et c’est Enzo, le candidat de la région Grand-Est, qui a gagné le concours. Bravo à lui, et bravo à Julia et aux douze autres candidats pour la qualité de leur prestation ! C’était un grand moment, dont je me souviendrai très longtemps.
La cérémonie a été filmée dans son intégralité. Elle est visible ici :
Pour la lecture de Julia, il suffit de cliquer ici :
Et pour le moment où je parle du livre, c’est là :
J’en suis très fier : j’irai bien sûr la soutenir à la Comédie Française pour la finale. Et, en attendant le grand jour, je me rendrai le 20 juin dans son école, à Port-sur-Saône, pour la rencontrer, ainsi que son enseignante et ses camarades de classe.