Ne trouvant rien sur internet, j’ai fait une demande pour avoir accès à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Située à Paris, l’institution rassemble un très grand nombre d’archives. Le département des Arts du spectacle conserve notamment la mémoire de toutes les expressions du spectacle vivant : théâtre, cirque, danse, marionnettes, mime, cabaret, music-hall ou encore spectacles de rue. Dans ses réserves, un épais dossier consacré à Nelly Martyl…
Le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, à Paris.
La salle de lecture des manuscrits
Dans le dossier “Nelly Martyl” se trouve un épais album rouge. Quand Nelly a commencé à chanter, à l’âge de quinze ans, elle a découpé consciencieusement tous les articles qui parlaient d’elle et les a collés dans cet album.
Sur les pages de l’album rouge, des articles de journaux et, écrits à la main, le titre du journal et la date.
Ces articles permettent de retracer une bonne partie de la carrière de Nelly : ses débuts dans des fêtes de quartier, le concours du Conservatoire national de musique, ses prestations à l’Opéra de Paris puis à l’Opéra Comique…
… ou son mariage en 1909 avec Georges Scott , peintre et illustrateur pour le journal L’Illustration .
Certaines anecdotes racontées dans La Fée de Verdun , comme lorsqu’elle se fait siffler pendant son tout premier concert, trouvent leur origine dans ces articles.
Mais il n’y a presque rien dans l’album rouge sur l’enfance de Nelly Martyl. Que faisait-elle avant de chanter ? Où a-t-elle grandi ? De quel milieu venait-elle ? Un élément intrigue dans les articles : jusqu’en 1899, Nelly Martyl est appelée Nelly Martin (voir ci-dessus). Etait-ce son nom de naissance ? En a-t-elle changé lorsqu’elle a senti qu’une carrière de cantatrice s’ouvrait à elle ?
Autre élément intéressant : en 1906, Nelly était orpheline et avait pour tuteur un certain M. Bellan. A creuser…
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