A la Bibliothèque nationale de France

Ne trouvant rien sur internet, j’ai fait une demande pour avoir accès à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Située à Paris, l’institution rassemble un très grand nombre d’archives. Le département des Arts du spectacle conserve notamment la mémoire de toutes les expressions du spectacle vivant : théâtre, cirque, danse, marionnettes, mime, cabaret, music-hall ou encore spectacles de rue. Dans ses réserves, un épais dossier consacré à Nelly Martyl…

Réhabilitation du quadrilatère Richelieu, BNF, Bruno Gaudin & Virginie  Bregal, architectes, Paris
Le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, à Paris.
La BnF fait l’acquisition de manuscrits exceptionnels
La salle de lecture des manuscrits
Dans le dossier “Nelly Martyl” se trouve un épais album rouge. Quand Nelly a commencé à chanter, à l’âge de quinze ans, elle a découpé consciencieusement tous les articles qui parlaient d’elle et les a collés dans cet album.
Sur les pages de l’album rouge, des articles de journaux et, écrits à la main, le titre du journal et la date.
Ces articles permettent de retracer une bonne partie de la carrière de Nelly : ses débuts dans des fêtes de quartier, le concours du Conservatoire national de musique, ses prestations à l’Opéra de Paris puis à l’Opéra Comique…
… ou son mariage en 1909 avec Georges Scott, peintre et illustrateur pour le journal L’Illustration.
Certaines anecdotes racontées dans La Fée de Verdun, comme lorsqu’elle se fait siffler pendant son tout premier concert, trouvent leur origine dans ces articles.
Mais il n’y a presque rien dans l’album rouge sur l’enfance de Nelly Martyl. Que faisait-elle avant de chanter ? Où a-t-elle grandi ? De quel milieu venait-elle ? Un élément intrigue dans les articles : jusqu’en 1899, Nelly Martyl est appelée Nelly Martin (voir ci-dessus). Etait-ce son nom de naissance ? En a-t-elle changé lorsqu’elle a senti qu’une carrière de cantatrice s’ouvrait à elle ?
Autre élément intéressant : en 1906, Nelly était orpheline et avait pour tuteur un certain M. Bellan. A creuser…

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